107 — 23 août — Muxia aéroport de Santiago 90 km à vélo
Une journée caniculaire pour joindre l’aéroport de Santiago. 90 kilomètres, 1600 mètres de dénivelé, pas d’ombre ; le tableau est brossé, mais tout s’est bien passé, je suis arrivé largement à l’heure sans utiliser la marge de temps que j’avais prévue en cas d’incident. Ma crainte était d’avoir une fringale et d’en avoir les jambes coupées à un moment donné; j’avais prévu assez de provision. Je me arrêté en cours de route à une station service pour faire le plein d’eau fraîche et m’installer un moment dans l’espace climatisé de la station. David a récupéré le velo comme prévu, je l’ai encore une fois remercié pour le service parfait.
Le retour en avion s’est bien passé. Régine et Bernard m’ont accueilli à Mulhouse-Bâle. Je retrouve mon chez moi ; Philippe, je le remercie vivement, s’est très bien occupé du jardin que je retrouve, entretenu, comme au jour où je suis parti. On a juste changé de saison, je reviens pour cueillir les mirabelles et les quetsches dont je raffole.
Dès ce jeudi matin, la baguette fraîche a remplacé les toasts au petit-déjeuner mais Il me faudra encore un peu de temps pour retrouver mes marques.
Épilogue
Je rentre à maison, riche de mes kilomètres à pieds pour rejoindre Santiago, le cap Finisterre et Muxia et riche de toutes les découvertes, des rencontres et des amitiés fortes qui ce sont scellées. Je remercie encore une fois Régine, mes enfants Sophie, Sandra et Philippe, et tous ceux qui m’ont aidé, encouragé et suivi depuis Holtzwihr et jusqu’à Muxia.
Je suis heureux d’avoir pu partager un peu de mon bonheur sur le chemin ; heureux également, et je le reçois comme un cadeau, d’avoir été une source d’inspiration, par mes récits et mes photos, pour certains d’entre vous.
à chacun son chemin,
fin
retour à la maison
arrivée à Santiago
le soleil qui meurt a Finisterre