40 — 5 juin — Saint-Just-le-Martel Limoges 23,4 km
Journée estivale mais sans chaleur excessive pour ma reprise sur le chemin. Après avoir raccompagné Régine et les jeunes à leur tain pour Paris, j’ai regardé avec Pierre les matchs de tennis de Rolland Garros à la télé. C’est sur les gradins du Court Suzanne-Lenglen que nous avons fait connaissance en 2018. Hier j’ai découvert le jeune numéro 1 mondial actuel Carlo Alcaraz, j’ai été étonné par l’aisance de son jeu et la maturité de ses réactions d’après match alors qu’il a à peine 20 ans. La relève de Raphaël Nadal est assurée. J’ai quitté Pierre et Catherine ce matin après de beaux moments passés ensemble. Je suis passé voir Marc au relai du Taurion, là même où nous avions fêté le mariage de Sandra et Maxime il y a 4 ans. Marc dirige seul l’hôtel et le restaurant depuis ce printemps et le départ d’Audrey sa compagne alsacienne dans la vie et aux affaires depuis plus de 25 ans. Je lui ai posé la question de l’orthographe de Taurion le fleuve qui passe à proximité du restaurant avant de se jeter dans la Vienne. Il m’a dit que, dans la Creuse Thaurion s’écrit avec un « h » mais sans « h » dans
la Haute-Vienne.
En chemin je suis passé par hazard à proximité du Château Les Villettes. Je me suis aventuré dans la propriété et après 1km je suis arrivé au château. Cette fois je n’ai pas été reconduit poliment à la grille mais j’ai été invité à boire le thé par la dynamique châtelaine anglaise Sharon et son mari David qui ont racheté le château il y a quelques année. Ils l’ont transformé en gîte avec 6 chambres et d’autres encore en cours de rénovation. Sharon m’a fait part de son souhait de faire un jour le camino del Norte à partir de San Sebastián. Mais en attendant il y a encore beaucoup de travaux en cours au château. Sharon est secondée dans la gestion du quotidien par Suzanne anglaise également, dont la maman est venue d’Angleterre hier après-midi. Son avion vers Limoges ayant atterri a Poitiers a cause de la météo, son voyage fut bien plus long que prévu. Sharon était un peu désolée de ne pas pouvoir s’exprimer dans la langue de Molière, nous avons donc discuté de tout dans la langue de Shakespeare pendant une petite heure.
Sur les conseils de Pierre j’ai longé la Vienne sur quelques kilomètres pour arriver directement au Pont Saint-Etienne, passage obligé des pèlerins de Compostelle au centre de Limoges. J’ai visité l’église Saint-Michel devenue basique le 2 février dernier ainsi que la cathédrale Saint-Etienne qui domine la ville.
Demain direction Saint-Martin-le-Vieux après un passage à la maison de retraite où réside Jacques, le grand père de Maxime (si j’y arrive).