65 — 4 juillet Ascain. Irun — 24 km
C’est la journée du changement, après une dernière matinée dans le pays basque français très verdoyant, me voici ce soir à Irun en Espagne dans une ville étrangère de 65 000 habitants dont je ne connais ni la langue, ni la culture.
Après la traversée de la belle petite ville d’Irrugne qui compte 10 000 habitants, j’ai pu discuter avec un agriculteur, Frédéric Zamora, qui nourrissait ses 82 blondes d’Aquitaine à l’étable avant de les renvoyer dans la prairie. Il est également maraîcher ; il travaille avec son son fils, sa belle-fille et deux salariés et écoule toute sa production de légumes et de viande directement aux consommateurs sur les marchés locaux. L’entreprise est florissante d’après ce qu’il en dit, tant mieux ! . J’ai découvert l’océan du haut de la dernière côte avant de descendre vers Hendaye. Une étape de plus de franchie.
Après avoir échangé mes chaussures à la poste, je n’ai pu résister de faire le détour pour aller au bord de l’océan très animé en ce début juillet par de nombreux surfeurs et autres vacanciers.
j’ai dépassé trois jeunes polonais de la région de Gdansk qui marchent trois semaines sur le Norte, ils ont démarré à Bayonne hier matin et se sont déjà baignés les deux jours.
A la pension à Irun, j’ai eu droit à un accueil très administratif avec enregistrement des papiers d’identité, je crois que c’est la règle en Espagne. J’ai mangé des petits sandwichs sur une terrasse qui me rappelle plus celles de Paris que celles de Colmar.
Demain à San Sebastián, je loge au bord de l’océan, j’en profiterai pour faire, moi aussi, un premier tour de plage.
En avant sur le Camino del Norte !