67 — 6 juillet — San Sebastián Zarautz 25 km
Journées agréable, que du plaisir à avancer sur mon chemin. J’ai pris le petit déjeuner en ville, j’ai dû chercher pour trouver un café ouvert, au petit matin, on est pas a Paris. J’avais l’impression que la rue piétonne toute entière avait encore la gueule de bois, la seule activité visible est celle des éboueurs qui effacent les traces restantes de la veille. Les magasins ouvrent lentement leur porte à partir de 10 heures. Pour moi qui ne suis pas rapide le matin et qui vit plutôt le soir, c’est un rythme de vie qui me convient assez bien. Je suis passé à la poste et j’ai à nouveau renvoyé un colis, cette fois mon sac de couchage, mon matelas pneumatique et une paire de chaussure que j’avais prévue pour marcher sur la plage : 2 kg en moins pour les hanches et les genoux, je ressens la différence pour chaque kilogramme que je porte en moins. En partant, j’ai marché sur la plage les pieds nus dans l’eau pendant 3 kilomètres, la prochaine fois je prends le temps pour nager. J’ai accompagné un moment les trois jeunes polonais de Gdansk puis la danoise Anna Maria, elle n’a que 24 ans et m’a dit que David qui marche avec elle est son père, ce n’était pas évident pour moi la veille.
A l’heure espagnole, je me nourris de tapas et de fruits de saison. Je sors pour manger après 21 heure comme la population locale.
Demain, direction Deba.