88 — 28 juillet — Grado Salas — 24,2 km
Encore une randonnée de montagne aujourd’hui avec de nombreux vergers, dommage que les pommes, les pêches et les kiwis ne soient pas encore mûrs. Par contre j’ai pris deux citrons pour en mettre des rondelles dans l’eau de ma gourde. J’ai revu quelques lavoirs comme en Haute-Saône où ils sont des signes extérieur de richesse, à part qu’ici dans les Asturies, ils semblent uniquement fonctionnels. Je découvre aussi depuis quelques jours les nombreuses granges sur pilotis, connues sous le nom de hórreos.
Les hórreos, sont des constructions traditionnelles des Asturies. Elles sont élevées sur des pilotis en bois ou en pierre pour les éloigner du sol et les protéger de l'humidité et des rongeurs.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les granges sont construites sur pilotis dans les Asturies :
1. Protection contre l'humidité : Les Asturies sont une région pluvieuse avec un climat humide. En élevant les granges sur pilotis, on les protège de l'humidité du sol, ce qui permet de préserver les récoltes et les aliments stockés à l'intérieur.
2. Prévention des nuisibles : En élevant les granges sur pilotis, on réduit le risque d'intrusion de rongeurs et d'autres animaux indésirables. Les pilotis empêchent ces animaux d'accéder facilement aux stocks de nourriture.
3. Tradition et esthétique : Les granges sur pilotis sont une caractéristique architecturale traditionnelle des Asturies. Elles font partie du patrimoine culturel de la région et sont appréciées pour leur esthétique unique. Elles sont souvent décorées avec des motifs sculptés et peints, ce qui en fait des éléments visuellement attrayants dans le paysage rural asturien.
4. Utilisation de l'espace : En élevant les granges sur pilotis, on utilise l'espace disponible de manière plus efficace. Le sol peut être utilisé pour d'autres activités agricoles, tandis que les granges sont surélevées et occupent moins d'espace au sol.
En résumé, les granges sur pilotis dans les Asturies sont construites pour protéger les récoltes de l'humidité, prévenir les nuisibles, respecter la tradition architecturale et optimiser l'utilisation de l'espace.
Ce matin, je suis retourné au parc de Grado où des équipes s’activaient pour le rangement, un peu comme cela se passe chez chez nous le lundi après la fête de la choucroute ou de la fête du Ried.
En chemin, j’ai revu Laura et son mari, dont j’ai mal écrit le nom, qui marchent depuis Oviedo avec leurs deux enfants Mauricio et Valentina. Originaires respectivement de Bolivie et du Mexique, ils habitent à Sarragossa depuis 2018. Je les reverrai sans doute car ils partent plus tôt que moi et s’adaptent au rythme des enfants.
Demain, c’est encore une journée entièrement rurale vers Tineo, entre prairies et forêts de chênes et de châtaigniers. Dans les huit premiers kilomètres, nous montons de 240 mètres d'altitude de Salas vers La Espina à 660 mètres d’altitude ; puis nous avançons avec moins de dénivelés, jusqu’à 800 mètres d'altitude.