96 — 5 août — Lugo Ferreia 28 km
J’ai pris le temps ce matin de visiter encore un peu la belle ville de Lugo et sa cathédrale en particulier. L’entrée était payante et surtout, il y avait une longue file d’attente ; j’ai tenté le coup, je suis rentré par la sortie en avançant lentement avec mon sac à dos, personne ne m’a interpelé, le tour était joué.
La cathédrale de Santa María a été construite entre les XIIe et XVIIIe siècles, ce qui explique son mélange de styles architecturaux. Elle est principalement de style gothique, bien que des éléments romans et baroques soient également présents. La rosace, située au-dessus du portail principal, est particulièrement remarquable. Les sculptures et les détails architecturaux témoignent du talent des artisans qui ont travaillé sur le bâtiment. Le retable principal, réalisé au XVIIIe siècle, est un chef-d'œuvre de l'art baroque. Les chapelles latérales sont également ornées de sculptures, de peintures et de vitraux.
Un autre élément intéressant de la cathédrale est la chapelle de la Virgen de los Ojos Grandes, qui abrite une statue de la Vierge Marie avec de grands yeux, considérée comme une relique miraculeuse.
Je suis aussi retourné à Intersport acheter 2 shorts et 2 tee-shirts pour pouvoir changer de tenue après Fisterra. J’ai préparé une boîte à chaussure pleine à renvoyer à la maison par la poste, avec entre-autre les veilles chaussures de marche. Arrivé devant le bureau de poste, les portes étaient fermées, j’avais oublié qu’on était samedi. J’ai donc fixé la boîte à chaussure sur mon sac et je la déposera lundi matin à la poste à Melide. Dans la mesure où je suis vraiment parti tard et que tous les pèlerins s’arrêtent à Lugo, je n’ai pas croisé beaucoup de monde, juste un couple en provenance d’Andalousie qui était parti tard également.
Six kilomètres avant d’arriver je me suis arrêté à une auberge, j’y ai retrouvé Alex et Petra en train de prendre l’apéritif. Elle s’arrêtaient là. Je suis arrivé à 21 h 15 à mon auberge où j’ai mangé une grande salade et une tortilla aux légumes dont j’ai emporté plus de la moitié pour demain midi. J’ai eu le plaisir d’y retrouver Silvia et Elena de Milan, je m’étais déjà fait à l’idée de ne plus les revoir. Elle étaient accompagnées d’un norvégien. Je m’étais déjà fait à l’idée de ne plus les revoir. Nous avons rechanté notre tube du moment « My Bonnie » puis Elena nous a chanté, en italien, une berceuse qui lui mettait les larmes aux yeux quand elle était enfant «Non c’è nessuno ». Son visage s’illumine dès qu’elle commence à chanter, c’est une ambiance que j’aime à retrouver et qui me rappelle des moments mémorables passés avec la chorale en particulier en Pologne.
Demain étape courte, pour moi, vers Melide où le camino primitivo rejoint le camino Francés.